mardi 23 août 2011

« Les chansons qui ont tout changé », de la radio, du papier, du net…

Voilà, c’est presque fini à la radio. Depuis le 11 juillet sur France Info, ma chronique « Les chansons qui ont tout changé » passe neuf fois par jour, en même temps que l’on peut trouver en librairie, depuis fin juin, le livre Les chansons qui ont tout changé.
Dans cette jolie histoire de radio et d’édition (France Info, les éditions Radio France, Fayard et puis moi), j’ai aussi adoré que l’on mette en place un site uniquement pour les lecteurs du livre, avec des chroniques supplémentaires, que l’on n’a pas diffusées à l’antenne : Maréchal nous voilà, Les Filles de Camaret et Au clair de la lune. Et puis d’autres petites choses amusantes. L’adresse : www.france-info.com/chansons. Le mot de passe ? auclairdelalune. Et on peut y écouter aussi toutes les chroniques diffusées à l’antenne.

dimanche 10 avril 2011

Juliette Gréco, une fois encore, mais certes pas la dernière


Il y aura dix ans en octobre prochain que j’ai publié Gréco, les vies d’une chanteuse, ma première biographie – un pavé. Puis j’ai écrit, il y a deux ans, Juliette Gréco, l’invention de la femme libre, grand album très illustré.
Voici depuis quelques jours Juliette Gréco, une vie en liberté. Grâce à Charlotte Liebert (belle éditrice, belle amie), ma biographie est paru chez Tempus, belle collection de poche où mon livre fait 744 pages. La bio d’origine, des corrections, des apports çà et là de la grécologie récente (les enseignements de l’intégrale sur laquelle j’avais travaillé en 2003) et surtout trois chapitres qui racontent les dix dernières années.
Et ensuite ? Comme pour me préparer à une nouvelle édition, Juliette Gréco travaille à son prochain album.

dimanche 27 mars 2011

Brassens, encore Brassens, dix fois Brassens

Après le chantier de Brassens ?, après ces derniers jours très bellement éclairés par mes visites successives à la très formidable expo Brassens ou la liberté à la Cité de la Musique, je suis de retour à un grand chantier brassennien : mon Collège de la Cité, qui commence mercredi prochain. Brassens en dix fois deux heures, avec une foultitude de documents sonores glanés ces dernières années et que je vais faire écouter aux joyeux participants. Il y a deux ans, je crois que nous avions pris énormément de plaisir avec le Collège consacré à Serge Gainsbourg. Nous avions beaucoup écouté de raretés et beaucoup échangé sur le beau Serge. J’ai hâte que l’on commence avec le grand Georges.

Le printemps, encore le printemps

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, encore des chansons de printemps :
Premier printemps, André Claveau, 1950
L’Hymne au printemps, Félix Leclerc, 1951
Printemps à Rio, Dario Moreno, 1952
Un nouveau printemps tout neuf, Gilbert Bécaud, 1953
Printemps d’Alsace, Catherine Sauvage, 1953
Enfin le printemps, Philippe Clay, 1954
Dès que le printemps revient, Hugues Aufray, 1964
Le Printemps sur la colline, Dalida, 1965
Au printemps de quoi rêvais-tu ?, Jean Ferrat, 1969
Le Printemps, Michel Fugain & le Big Bazar, 1976
Le Printemps, Gérard Delahaye, 1978
Y’a plus de printemps, Gérard Lenorman, 1979
Neige de printemps, Buzy, 1998
Revoir un printemps, IAM, 2003
C’est le printemps, Fred Jimenez, 2007
Printemps, Cœur de Pirate, 2009
Évidemment, il en manque. C’est à vous…

dimanche 27 février 2011

Gainsbourg, Gainsbourg, Gainsbourg, Gainsbourg…

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, une précision d’abord : la chanson de Serge Lama que j’ai évoquée et que l’on ne peut passer à l’antenne, c’est La Musique et l’Amour. Citation :


« Je lui mets en sourdine une cassette de Gainsbourg
Et sur la Moleskine, je la...
L'album Love On The Beat en trente-trois petits tours
Je me suis fait toutes les faces de Gainsbourg
Elle me dit « Change de disque, ça me met mal à l'aise »
J'obtempère aussitôt, je la re... »
La Musique et l’Amour
, Serge Lama, 1986





Et puis aussi toutes ces chansons qui l’évoquent à titre posthume – et j’en oublie !

« C'est pas la Javanaise
A Gainsbourg, n'en déplaise
C'est une fille de Paris »
C’est pas la Javanaise
, Pascal Sevran, 1996

« Je suis venu te dire que tu t'en vas, tu vois
La p'tite nuance entre Gainsbourg et moi
Est immense, mon amour
Je suis venu te dire et c'est toi qui t'en vas »
La Petite Nuance
, Nicolas Bacchus, 1999


« À traîner sur les berges venez voir
On dirait Serge et Jane sur le Pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays »
Rive Gauche
, Alain Souchon, 1999

« Il est beau le vaurien
Le gentil troubadour
Dès le lendemain matin
Il ressemble à Gainsbourg
C'est dire si ça craint »
J’aime pas l’amour
, Olivia Ruiz, 2003

« Les deux gros doigts jaunes foncés et gourds du roi des mots, Serge Gainsbourg,
Savaient-ils que ce poison emmènerait leur propriétaire au cimetière ? »
La Cigarette
, Sanseverino, 2004

« A nos amours !
Qu'ils nous ressemblent
Je lève mon verre
A Serge Gainsbourg »
L’Absinthe pour l’absent
, Stanislas, 2007

« Faut l'savoir-faire
L'art et la manière
(…) Un paradis
Sur du velours
À la dandy
À la Gainsbourg »
L’Art et la Manière
, Christophe Maé, 2007

« C'était le temps des bords de mer
Le temps des Gainsbourg, des Prévert
Je revois tes cheveux défaits
Dans la chambre d'hôtel tu jouais »
Le Vent de l’hiver
, Raphaël, 2008

jeudi 24 février 2011

« Brassens ? », Brassens !


Voici, il est en librairie : Brassens ? est paru hier. Des questions sur Georges Brassens, évidemment, sur son écriture, ses sources, sa morale, son rapport à la religion et à la politique.
Pas loin de quarante ans à écouter Brassens, pas beaucoup moins à y réfléchir. Et, je pense, un peu d’agacement devant le catéchisme brassensiste que l’on lit si souvent.
Et je suis bien content de prolonger cette aventure brassennienne à la Cité de la Musique pour un Collège de la Cité accompagnant l’expo Brassens ou la liberté.

dimanche 13 février 2011

Espèce d’espace

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, il y aurait quelques autres chansons françaises sur l’espace, son rêve et - à l'occasion - ses naufragés, comme Terre lune de Boris Vian chanté par Magali Noël, ou des visions singulières née du mythe spatial comme Femme fusée de Gérard Manset. Et évidemment le mythe tel que vu dans le rock, avec évidemment, par exemple, Space Oddity de David Bowie. Et pas mal d’autres…

samedi 22 janvier 2011

Eddie Barclay, RIP dans cette chanson

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, une autre chanson dans laquelle le bel Eddie Barclay est cité, Le Tube à Léo. Au demeurant, ce n’est pas une chanson sans intérêt, et bien au contraire. On l’entend sur Bide & musique, avec quelques commentaires qui éclairent sur le « groupe » qui signe le 45 tours, Léo & Cie.
Et, pour se rafraichir la mémoire ou éclairer sa lanterne quant au sujet qui nous occupe, on peut aller .

dimanche 16 janvier 2011

Oiseaux morts, allez dire…

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, une chanson en plus, qui me terrifie et que je n’ai pas incluse, Coiffeur d’oiseaux de Dionysos, sur l’album Western sous la neige. Et le regret qu’Etienne Roda Gil s’en soit tenu aux poissons. J’ose rêver qu’Oiseaux morts aurait mieux sonné que Poissons morts.

mardi 11 janvier 2011

Je suis métis et j’en parle

Ce mercredi 12 janvier paraît un livre qui m’a coûté beaucoup à écrire mais c'est peut-être le plus important, pour moi comme pour les miens.

Il s’intitule Maudits métis et il parle de ma famille (mais pas que de ma famille), de la France et des Antilles (mais pas que de la France et des Antilles) et des grands principes (mais pas que des grands principes). Ce n’est pas un livre particulièrement optimiste. Ce n’est pas un livre qui ne m’apportera que des compliments. Ce n’est pas un livre très politiquement correct, je crois.

Je suis déjà allé, notamment, en parler hier chez Audrey Pulvar sur France Inter. Aujourd’hui, j’en ai parlé chez Bernard Thomasson sur France Info. Demain mercredi, j’en parle chez Tewfik Hakem sur France Culture. Et puis sur d’autres radios, et à la télé, et dans des journaux, et aussi à la Fnac des Halles la semaine prochaine.

D’habitude, je ne parle jamais ici de ma promo. Mais cette fois-ci, ce n’est pas pareil : j’ai franchement l’impression de parler pour d’autres, qui n’ont pas la chance de pouvoir écrire des livres pour dire à quel point cette situation (puisque ce n’est pas une race, un peuple, une ethnie, une maladie, une tribu, un parti, une coterie, un gang ou un complot) est curieuse à vivre – et « curieuse » est un euphémisme.

dimanche 9 janvier 2011

Un hymne si proche, si loin

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, je sais déjà qu’il faut une adresse pour réécouter Changer la vie, la chanson du Parti socialiste écrite par Mikis Theodorakis et Herbert Pagani. Cette version en ligne est çà et là traversée par le jingle du site, mais je ne trouve pas d’autre streaming du dernier grand hymne politique que l’on ait écrit et chanté en France. Fin d’une époque, certes, mais pour quelle raison ? La mort des grands espoirs politiques ou la prise du pouvoir de la chanson que l’on écoute sur la chanson que l’on chante ? Il y a bien des manifs où les sonos sont si fortes avec leurs hymnes zebdesques qu’il faut hausser le ton pour parler entre manifestants… Mais il reste que je trouve curieux qu’aucune compil n’inclue Changer la vie. C’est plus facile de trouver le Horst Wessel Lied

dimanche 12 décembre 2010

Plaisir d’offrir, joie de recevoir

Pour prolonger ma chronique de ce dimanche sur France-Info, quelques bonus tracks.
D’abord, il faudrait Des tas d’cadeaux de Boris Vian, enregistré dans les années 50 par Béatrice Moulin, mais on ne le trouve pas sur Deezer. Mais la chanson est présente dans 10000 compils Vian. Des cadeaux chez Boris ? Évidemment, on pense au potlatch amoureux de La Complainte du progrès (les arts ménagers). Mais aussi une drôle de méditation gospélisante écrite avec Henri Salvador, Donne, donne, donne, qu’on peut écouter dans la version du Grand Orchestre du Splendid.
Outre qu’il faut aussi écouter en entier Variation sur le verbe donner de Felix Leclerc, faire un petit détour chez Deezer avec une petite chose amusante sur l’arrière-cour de la joie de recevoir, Les Vilains petits cadeaux, de Julien Girard.